Pour une smart-city inclusive !
C’est un véritable « mot valise ». De ceux que l’on entend partout, tout le temps, au point d’en perdre parfois la signification réelle. Une signification qui n’est elle-même pas totalement définie et qui fait encore l’objet de débats. Ce mot, c’est smart city, littéralement la « ville intelligente », un concept riche et ambitieux, progressivement vidé de son sens par des décennies d’utilisation inadaptée ou de raccourcis paresseux. Et si on redonnait ses lettres de noblesse à la smart city ?
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Genèse d’une idée émoussée
L’expression émerge dans le courant des années 2000, pour désigner les villes du futur, repensées et ré-agencées autour des technologies de l’information et de la communication. Des villes censées être plus durables, connectées et modernes grâce au pouvoir absolu de la data et de l’intelligence artificielle. La vision idyllique - qui confine à l’utopie - d’un numérique « magique » qui simplifierait nos vies. Mais les choses ne sont jamais si simples…
En France, comme un peu partout dans les pays occidentaux, la smart city a eu sa chance. Il n’y a pas encore si longtemps, l’expression était sur les lèvres de presque tous les responsables politiques, au niveau local ou national.
Une utilisation tous azimut qui a progressivement vidé la smart city de sa substance et emmené les décideurs politiques sur une mauvaise piste. Les exemples de projets se soldant par un échec ne manquent pas : de l’application de trafic en temps réel à Lyon qui capote faute d’adhésion citoyenne, à la défunte « Google City » de Toronto, victime d’un excès de gigantisme et des débats autour de l’utilisation des données. Le problème à chaque fois ? Une vision techno déterministe et de la ville de demain, hors sol, et qui fait fi des besoins réels des usagers.
Il ne suffit pas d’ajouter des capteurs ou des objets connectés à chaque coin de rues pour devenir smart.
La clé se trouve au contraire dans la mobilisation pleine et entière de celles et ceux qui donnent vie à la ville : ses habitants. Remettons la smart city au service des citoyens !
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Remettre l’humain au coeur du dispositif
Une ville n’est pas un amas indifférencié de rues, de parcs et de bâtiments. Elle est le lieu de vie, de rencontre et de circulation des humains qui la composent. Ce rappel salutaire invite à réfléchir différemment sur le concept de la smart city. Renversons la perspective et redonnons à la technologie sa véritable place : celle de serviteur, et non de maitre. Penser la smart city inclusive, c’est redire haut et fort que c’est de l’humain que tout doit partir. C’est l’usager (et non la ville) qui doit constituer le coeur du dispositif. En définitive la véritable question que devrait se poser la smart city est la suivante : comment la technologie peut aider les individus dans leur vie quotidienne ?
Chez WeeM, nous avons une réponse : c’est l’accessibilité à une technologie (et non sa complexité) qui créé la sophistication.
Notre combat est celui de la promotion d’un numérique de proximité, facile à comprendre et à prendre en main, qui vient assister les personnes dans les aspects les plus élémentaires de leur vie quotidienne.
La sobriété et la fonctionnalité au service de l’efficacité, voilà la vraie smart attitude.
Cette philosophie que nous défendons permet d’imaginer les usages du numérique de demain, en lien direct avec les besoins individuels. Grâce à nos cabines acoustiques connectées, nous faisons le choix d’accompagner les mutations technologiques de notre société en assistant l’usager dans toutes ses tâches, qu’il s’agisse d’accès aux services en ligne, de travail, de télémédecine, ou de démarches administratives. Encapsuler les potentialités infinies du numérique dans un objet simple d’accès et d’utilisation, afin de résoudre les problèmes concrets de tous les habitants, voilà la première brique pour bâtir une smart city inclusive.
La ville de demain ne doit pas devenir bêtement numérique, mais bien centrée sur l’humain et la diversité de ses besoins. Alors, ouvrons la porte au futur. Tout commence maintenant.
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