Le microworking et Stéphanie Blaise, DIRCOM de la Caisse d’Epargne Normandie
Le nomadisme dans le travail c’est un plaisir ou une anxiété ?
C’est avant tout une anxiété, on sait par avance que ça va être compliqué et qu’il va falloir être organisé. Pour autant j’adore me déplacer, être en mouvement mais sans anticipation et organisation ca peut vite se transformer en enfer.
Ta session de microworking la plus mémorable ?
J’organise régulièrement des événements en tant que directrice de la communication, il m’est arrivé de me retrouver à travailler à l’arrière d’une voiture. Je devais gérer quatre à cinq appels simultanés tout en m’assurant que les 5000 personnes attendues étaient bien arrivées !
De quel accessoire ou technologie rêves-tu pour travailler n’importe où ?
Il serait incroyable d’avoir un seul outil qui fasse à la fois téléphone et ordinateur. Une sorte de tablette pliée en quatre et qui a la taille d’un portefeuille. On aurait juste à sortir l’oreille pour passer un coup de fil et on serait assuré d’avoir en permanence un débit digne de la meilleure fibre optique. La 7G peut être ?
Dans 15 ans, tout le monde travaillera d’où il veut ?
Oui c’est certain ! En dix ans l’évolution des technologies et des modes de travail a été dingue. La seule contrainte qui reste et qui a tendance à s’empirer est celle de la discrétion. Je travaille pour une banque et je ne peux pas me permettre d’être entendu par des passants. On peut cacher son écran mais il est difficile d’étouffer sa voix …
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