Elon Musk : depuis quand est-ce cool d’être un dictateur ?
Elon Musk est une médaille étincelante qui porte une vision renversante : relier Los Angeles à Las Vegas en une dizaine de minutes ; diriger Tesla, une entreprise de voitures électriques ; être pionnier des fusées réutilisables ; projeter de coloniser d’autres planètes du système solaire ; envoyer une capsule de ravitaillement à la station spatiale internationale et la ramener sur Terre sans encombre. Pas mal non ? Evidemment, il ne faut pas compter sur sa communauté de fidèles pour avoir un jugement critique sur ce nouveau gourou de la Californie, souvent décrit comme le successeur de Steve Jobs. En lisant la bio d’Elon Musk, nous y avons vu des choses qui font friser notre moustache chez Weem ! Prêts à découvrir le revers de la médaille ?
Une violence omniprésente
Depuis son plus jeune âge, Musk baigne dans la violence : un père maléfique qui lui fait subir des violences psychiques très fortes et une violence interethnique de son pays, l’Afrique du Sud, touché par l’apartheid. Comme tout surdoué, les notes obtenues en cours et la maturité ne se gagnent pas à la même vitesse que la socialisation. Il est donc rejeté et battu par ses camarades. C’est cette jeunesse qui le pousse à partir de son pays direction le Canada où il intègre la Queen’s University de Kingston puis aux Etats Unis à l’université de l’Ivy League. Son talent lui ouvre les portes de l’entrepreneuriat avec notamment PayPal qui constituera une grande partie de sa fortune. C’est à ce moment qu’on découvre la difficulté d’Elon à gouverner et à faire des compromis. Poussés à bout, les associés décident de l’évincer alors qu’il est en voyage de noces en Australie. Chez Space X ce n’est pas mieux : une fois de plus éloigné de son rôle de président, un syndicat américain UAW poursuit Elon Musk pour avoir menacé ses salariés de leur retirer leurs stock-options s’ils se syndiquaient. Harcèlements et pressions, le management de Musk frôle le degré zéro de l’empathie.
Fuir plutôt que de se battre
De la même manière qu’Elon Musk est parti au Canada pour laisser ses problèmes en Afrique du Sud, il propose aux terriens de s’en remettre à la planète Mars. Une sorte de refondation des Etats Unis, une planète de rechange pour l’humanité. Pour ceux qui partageraient cette envie, sachez toutefois que le trajet vers Mars est sans retour. Ça mérite d’y réfléchir à deux fois. Ainsi, il consacre son intelligence et son énergie à trouver des solutions pour les trajets vers Mars et surtout chauffer cette planète inhabitable en l’état et construire une gigantesque serre pressurisée transparente en attendant de pouvoir se balader sur la planète rouge comme on le souhaite. C’est donc un long chemin qui attend Musk avant de concrétiser ce projet qui rend perplexe et surtout amer : pourquoi abandonner si vite notre planète bleue tant accueillante ? Chez Weem nous aimons les visionnaires, les ambitieux, ceux qui dégagent une énergie si incroyable que leurs projets, même les plus flous, se concrétisent. Nous avons besoin de ces leaders pour nous inspirer. Mais nous défendons l’entreprise où il fait bon vivre et où l’on s’épanouit. La violence sociale reste une violence et ne peut être acceptée quelque soit la nature du projet.
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