Depuis quand manger de la poudre de cosmonaute améliore notre quotidien ?
Dans la recherche permanente de performance, il y a un temps mort qui est en première ligne et qui subit des pertes successives depuis plusieurs années maintenant : la pause déj’.
Le 12/14 appartient au passé…
Qui aujourd’hui prend ses deux heures de pause le midi ? 120 minutes en plein milieu de la journée pour déconnecter, souffler et couper l’afflux continu de travail ? Plus souvent considéré comme un temps inutile, l’extrême opposé a peu à peu pris sa place : 20 minutes en restant sur son poste de travail à gober un sandwich Dauna ou une salade Sodebo. Qui en est le réponsable ? La sacro sainte performance qui est intolérante au temps mort, non efficient et non optimisé. On peut se dire qu’à ce stade, la pause déj’ a été mise KO. Erreur. De 120 minutes à 20 minutes, il était encore possible de passer à 5 minutes en supprimant la mastication et en se concentrant à déglutir une texture liquide. Bienvenu dans l’ère de la nourriture liquide.
… Pour sauver la planète
Les marques qui commercialisent cette nourriture en poudre à diluer ne manquent pas d’arguments. La plupart du temps ils sont scientifiques d’ailleurs : une meilleure alimentation avec la présence de tous les nutriments nécessaires à une bonne santé ; des légumes bio qui conservent toutes leurs propriétés nutritives ; une manière de contrer notre système agro-alimentaire trop gourmand en ressources naturelles. Vous voyez arriver l’argumentaire qui se conclut par « changer le monde » ou encore mieux « sauver le monde » ? Pourtant, derrière ces avantages factuels, cette néo fast-food renforce la disparition du temps à la fois social et culturel. De nombreuses personnes sont envieuses de notre alimentation française : la baguette, le croissant … Le seraient-elles de nos poudres se transformant en texture de pâte à crêpe ?
Ne pas rivaliser avec les machines
Demandez à une intelligence artificielle comme Watson quelle est la force de l’espèce humaine. La réponse ne sera ni notre puissance de calcul ni notre résistance physique mais notre créativité. Elle nous permet de nous adapter à notre environnement. Pourtant, force est de constater que nous nous efforçons de rivaliser avec les machines qui n’ont ni besoin de repos ni de vie sociale. Notre nature est complexe et notre épanouissement ne se quantifie pas en quelques critères de type « salaire » et « quantité de nourriture avalée ». Chez WeeM nous cherchons l’humilité face à cette complexité. Plutôt que de compresser nos moments de liberté, nous sommes sensibles à l’équilibre entre des moments de productivité et de ressourcement.
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